Mordant Ça
voir entendre rêver
L'ÉQUIPE ARTISITIQUE
Après avoir engagé une pratique performative aux Beaux-Arts, il est dirigé par Rodrigo Garcia en 2004 dans À mon retour du supermarché, j’ai flanqué une raclée à mon fils. Fort de cette première expérience, et soucieux de questionner plus amont le corps et la parole, il poursuit une formation de comédien, notamment auprès de Michèle Harfaut, Arlette Allain, Pascal-Emmanuel Luneau, Eric Guirado, Philippe Calvario ou encore Michel Fau. Il s’initie également à la danse contemporaine avec Jean-Marc Boitière, Yano Iatridès et Silvia Delsuc.
Depuis 2007, il développe avec Jérémie Le Louët, au sein de la Compagnie des Dramaticules, un travail de longue haleine sur la profération, le grotesque et la trivialité dans par exemple : Macbett d’Eugène Ionesco et Hot House d’Harold Pinter. Il est actuellement en tournée avec Salomé d’Oscar Wilde, Richard III de William Shakespeare et Affreux, Bêtes et Pédants, pièce qu’il a co-écrite.
Ces expérimentations autour de la langue l’amènent à s’intéresser au théâtre allemand et à sa langue, ainsi qu’au théâtre russe. Il adapte et met en scène Elisavieta Bam de Daniil Harms. Il joue par ailleurs dans Richard Ier, Coeur de Lion de Vytas Kraujelis en 2007 et dans Maman revient pauvre orphelin de Jean-Claude Grumberg, mis en scène par Nadège Pierotti en 2008 et 2009. En 2010, il crée le rôle de L’Homme qui chavire de Yann Albert. En 2011 et 2012 on a pu le voir dans d’A... et L’Odyssée d’A..., spectacles mis en scène par Manuel Pons.
David Maison - comédien
Sophie Kircher - comédienne, metteur-en-scène
Après une formation théâtrale au Théâtre Jeune Public de Strasbourg elle intègre les Cours Florent dans les classes de Damien Bigourdan, Bruno Blairet, Antonia Malinova ou encore Laurent Natrella de la Comédie Française. Elle obtient son diplôme avec Mention Très Bien en 2011. Également harpiste, sur harpe celtique et double mouvement, elle a suivi sa formation musicale principalement auprès de Mireille Iselin. Au théâtre, elle joue en 2010 dans Épître aux jeunes acteurs d’Olivier Py, mis en scène par le collectif Les Aminches. L’année suivante, elle co-met en scène et joue dans Les quatre jumelles de Copi. Parallèlement, elle interprète Madame Kate dans L’Énigme Kaspar Hauser d’Anna Kedzierska. Fin 2012, elle joue Lubna dans Les Étoiles d’Arcadie d’Olivier Py dans une mise en scène de Xavier Bonadonna au Théâtre du Soleil. En 2013 elle intègre le collectif d’humour « À la fraiche » et participe tous les mois à des performances scéniques au Théâtre Les Rendez Vous D’ailleurs ou au Théâtre Trévise. Elle poursuit l’exploration de l’univers comique et décalé en tant que chanteuse sur l’album Cave diem de Julien Roberts. Elle retrouve Anna Kedzierska fin 2013 et participe à la lecture des Misérables de Victor Hugo à « La Chapelle » à Toulouse. On la retrouve également dans des spectacles jeune public, en tant que comédienne-harpiste, notamment avec le Théâtre Doré qu’elle rejoint régulièrement depuis 2011.
Formée principalement au Cours Florent, Sarah a d’abord mené des études à l‘Ecole HEC Paris spécialisés dans le management des arts et de la culture. Par la suite, elle achèvera sa formation dramatique au Laboratoire de l’acteur dirigé par Hélène Zidi-Chéruy et à l’École du Jeu avec Delphine Eliet. Elle débute au théâtre dans des comédies, notamment Un fil à la patte de Feydeau, Un dernier verre, création de Laetitia Grimaldi qui l’emmène au Festival d’Avignon et en tournée en France. En 2011, elle travaille sous la direction de la metteure en scène italienne Paola Greco, avec Il corpo del teatro, pour une commande du Ministère de la Culture à l’Oratoire du Louvre autour de la pièce Henri IV ou La Galigaï de Jean Anouilh. Elle joue en 2012 dans L’Énigme Kaspar Hauser sous la direction d’Anna Kedzierska. En 2013, elle est assistante de mise en scène pour la création de Léon Masson, J’Éprouve au Théâtre 95 et de Xavier Bonadonna pour un Opéra au Cirque d’Hiver avec l’Académie de musique de Paris et le chef d’orchestre Jean-Philippe Sarkos. Elle joue dans Jaz de Koffi Kwahulé, mis en scène par Alice Gozlan et dans la Médée du collectif La Famille en résidence à la Maison de la Culture de Ville d’Avray.
Côté caméra, en plus de nombreux courts-métrages, francophones et anglophones, elle décroche son premier rôle au cinéma en 2012 dans le long métrage A.D.N, l’âme de la terre, de Thierry Obadia aux côtés de Philippe Nahon et Albert Delpy. Elle joue ensuite sous la direction d’Anne le Ny et aux côtés de Karine Viard dans son prochain film On a failli être amies. Sortie prévue courant 2014.
Sarah Bussy - comédienne, metteur-en-scène
Mathilde Bourbin - comédienne
Ouverture d’esprit et caméléon. Voici qui résume l’approche du jeu par Mathilde Bourbin. Formée au Cours Florent, elle s’implique dans des créations de jeunes auteurs, des adaptations de textes classiques, des textes politiques, ou encore du théâtre américain. Elle n’en délaisse pas pour autant le registre comique, et se produit dans de grands théâtres parisiens tels que le Temple, le Daunou ou la Comédie Caumartin, sous la houlette d’Anthony Marty. Mathilde se produit en banlieue, en province, à Avignon, au Caire ou à Tunis.
Elle apprend le violon avec Rollo Kovac durant dix années. Loin de la pratique virtuose, elle aime à ponctuer ses interventions scéniques de petites touches musicales, entremêlées à la parole.
Si la scène reste son métier de cœur, elle n’en apprécie pas moins le travail audiovisuel ou radiophonique, participant à de nombreux courts-métrages, webséries, enregistrements de pièces, téléfilms, clips et publicités. Porteuse de projets, elle crée le collectif « Attention Fragile ! » avec lequel elle produit des lectures, trois courts-métrages et une websérie, portant les casquettes de scénariste et comédienne.
En 2014, elle rejoint Anna Kedzierska sur son projet Le Gars.
Philippe-André Lorin - comédien
Il y a six ans, Philippe-André Lorin sort brusquement d’apnée en se défaisant de sa collection d’ordinateurs des années quatre-vingt pour partir à la recherche de ses interrupteurs intérieurs. Pendant trois ans au cours Florent, ses poumons invoquent l’aide de Claudel, de Racine et d’autres bonshommes plus ou moins connus afin de réconcilier parole et pensée. Il commence ensuite à jouer dans des spectacles montés avec ses camarades, et participe notamment à la création du festival Cumulus, où il joue dans trois spectacles, dont l’Énigme Kaspar Hauser, mis en scène par Anna Kedzierska. Là, sous un chapiteau percé, les pieds dans l’eau, un sourire secret s’esquisse enfin en lui.
Il joue ensuite les Étoiles d’Arcadie dans le cadre du festival Premiers pas au Théâtre du Soleil, puis L’ordre règne et Richard III ; il assure le premier rôle dans la Résistible Ascension d’Arturo Ui. Il a également participé à des sketchs du collectif d’humoristes À la fraîche en tant qu’auteur, metteur en scène et acteur.
Anna Kedzierska - metteur-en-scène, comédienne
Originaire de Pologne, elle fait sa formation universitaire et artistique en France. Pour sa Maitrise d’Arts du Spectacle elle travaille sur la notion d’incarnation au théâtre, dans les arts plastiques et au cinéma. Ses recherches l’emmènent à s’intéresser au théâtre de marionnette et pour son DEA d’Imaginaire et poétiques elle étudie la symbolique de la marionnette – chez Kleist, Maeterlinck, Craig, Artaud et Kantor – comme véhicule d’une théâtralité nouvelle synonyme d’un retour aux sources. Plus tard elle suit en parallèle la formation de comédienne au Cours Florent et les cours de marionnette chez Bérangère Vantusso, Gabriel Hermand-Priquet et Éloi Recoing (Laboratoire de recherche et de pratique de l’acteur marionnettiste au Théâtre aux Mains Nues). L’univers de la marionnette et le théâtre d’objet influencent sa direction d’acteurs et sa mise en scène qui soigne la composition des images et les interactions entre acteurs et objets au profit du jeu psychologique. Elle est assistante à la mise en scène pour Assane Timbo (Les Fourberies de Scapin, Théâtre du Nord Ouest), Léon Masson (J’Éprouve, création aux Arènes de Nanterre, Théâtre 95) et Tommy Weber (Le Revizor avec Dominique Pinon, Avignon 2012).
Avec L’Énigme Kaspar Hauser elle signe sa première mise en scène (Prix du meilleur spectacle de fin d’études au Cours Florent, repris au festival Les Automnales en 2011 et au festival Cumulus en 2012). Monte en 2014 Le Gars, conte cruel pour lieux et terrains vagues d'après le pème de Marina Tsvetaeva. Elle prépare en 2015 une adaptation de L’Illusion comique de Corneille.