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L'Énigme Kaspar Hauser

La véritable histoire de l’orphelin d’Europe

 

 

Création 2011

Prix du meilleur spectacle de fin d'année des Cours Florent

Sélectionné pour le festival les Automnales 2011 et Cumulus 2012

 

 

« Mais que verra-t-on chez vous ? - allez-vous demander. Ce que vous verrez, messieurs, c'est ce qui n'a pas de précédent et n'aura jamais d'imitation. Ce que vous verrez, ce sont des merveilles, des impossibilités, des miracles enfin ! Le détail en est indescriptible. Je vous dirai seulement : entrez, et vous serez non seulement satisfaits, mais ivres de joie, transportés d'admiration, abasourdis. »

Comment on devient sorcier, Robert-Houdin

 

 

Le 26 mai 1828 Kaspar Hauser, sorti du néant, fait son apparition sur une place de Nuremberg.

Enfermé dans une cave depuis son enfance, il n’a jamais rien vu du monde et n’a jamais rencontré un seul être vivant. Il naît ce jour-là pour la deuxième fois.

 

Un pur contre-héros, Kaspar Hauser est une figure dans la lignée de tous ceux dont la solitude de leur propre expérience rejeta hors du monde. Nommé « Orphelin de l’Europe » par la presse de l’époque, il n’est pas seulement privé de parents, mais aussi de toute culture et de toute connaissance. Il est orphelin de notre monde, l’étranger par excellence. Son regard ahuri posé sur l’humanité brusquement découverte révèle soudainement la convenance de nos habitudes, interroge les fondements de nos cultures, nous transforme. Face à lui nos certitudes s’effritent. Tel un énigmatique prophète descendu parmi nous à l’orée du XIXe siècle, puis disparu tout aussi mystérieusement, sa présence, sa parole, même brève, ouvre sur un questionnement en profondeur de l’essence de l’humanité.

 

Qui sommes-nous ?

Comment acquérons-nous le monde ?

Qu’apprenons-nous de la société ?

D’où vient ce que nous savons du monde ?

 

Si le théâtre est un « miroir du monde » dans lequel le spectateur se regarde, la figure de Kaspar Hauser ne peut qu’exacerber ce regard par le reflet déformant qu’elle jette sur nous nous. A travers lui c’est encore et toujours de nous-mêmes que nous rions. Kaspar est un « monstre » c’est à dire quelque chose à montrer. Et c’est peut-être bien de nos « monstres » - ceux que nous faisons naître - que nous avons le plus à apprendre.

 

En décembre 1833, seulement cinq ans après son apparition, Kaspar est assassiné dans un parc de la ville d’Ansbach. A l’emplacement de l’attentat, une inscription indique toujours « hic occultus occulto occisus est » (ici, un inconnu fut assassiné par un inconnu). Sa vie et sa mort demeurent une énigme.

L’étonnant destin de cette « étrange créature complètement toquée » ne laisse pas indifférant…

 

 

Mise en scène : Anna KEDZIERSKA

Assistant : David MAISON

 

distribution :

Julien MERSSEMAN - Kaspar

Stéphane ZBYLUT - Le Bonimenteur, Le Capitaine, Un Prêtre

Julien COLLIGNON - M. Daumer, Homme au masque

Rémy LAQUITANT - Boris, Le Gardien, Un Prêtre

Hugo HORSIN - Julius, Soupir de Jade, Le Comte

Philippe-André LORIN - Le Scribe, Le Logicien

Elise LHOMEAU - Gretchen, Miss Waterfly,

Sophie KIRCHER - Mme Kathe, La Danseuse Serpentine

Anne-Sophie GRELIER - Mitsy Mitsy, La Comtesse

 

Durée : 1h35

Tout public dès 10 ans

 

 

 

 

 

 

 

 

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